La maison délabrée...

Un soupir déchira la quiétude de la campagne au repos. Puis le bruit d'une pierre qui roule jusqu'à heurter une autre plus grosse. Berlu venait de shooter dans un caillou avec nonchalance. Les paupières à demi closes pour se protéger du soleil qui embrasait l’horizon, elle traînait la patte, tel le condamné allant à l'échafaud. Berlu lâcha un nouveau soupir avant de plonger la main droite dans son fourre-tout et d’en retirer une photographie. On pouvait y voir une maison en ruine perdue dans une clairière. La kunoichi se remémora son ordre de mission : comprendre pourquoi cette bâtisse avait été détruite à peine construite et surtout, qui en était le responsable. Une mission de rang A tout à fait à la portée de la jeune femme. Et mis à part les symptômes de flemmingite aigue auxquels elle était en proie, rien ne laissait transparaître une quelconque émotion chez la sanin.

[bah oui, suis sanin, après tout !]

Cependant, Berlu cachait habilement son angoisse, sentiment qu’elle éprouvait depuis qu’elle avait reçu son ordre de mission et qui ne cessait de s’accroître au fur et à mesure que la lumière du soleil s’affaiblissait. Malgré les apparences, ses sens étaient exacerbés et son corps tout entier frémissait au moindre mouvement d’air. Tout à coup, un craquement sonore, une ombre qui surgit de derrière un rocher, et qui fonce sur la kunoichi. Celle-ci s’écarta prestement, laissant l’animal poursuivre sa route.

"Regarde devant toi la prochaine fois, abruti de cochon"

"Groin groin !!!"

Berlu regarda le porc s’éloigner à toute allure en direction d’un hameau. Le danger passé, elle reprit sa route tout en focalisant son attention sur la photographie qu’elle tenait toujours à la main. A en juger par les indications qu’elle avait reçues, elle ne devait plus être très loin de sa destination. Le problème est que la maison en ruine ne se trouvait pas sur le bord de la route mais dans une clairière. Ce qui signifiait que la kunoichi devrait, à un moment ou à un autre, s’enfoncer dans l’épaisse forêt avec une visibilité réduite de moitié la nuit venue. Mais il lui restait à peu près une heure avant que le soleil ne disparaisse complètement. Enfin, c’est ce qu’elle pensait quand les rayons du soleil s’estompèrent soudainement. Intriguée, Berlu releva la tête pour s’apercevoir qu’elle était dans l’ombre d’une forêt sombre. On y était. Et effectivement, la kunoichi remarqua une marque gravée sur l’écorce d’un arbre et indiquant les profondeurs de l’épaisse forêt.

*Le symbole de Kumo. Sans nul doute que c’est l’éclaireur qui a laissé cette marque.*

La jeune femme hésita quelques instants avant de sauter sur une branche élevée. Comme elle s’y attendait, elle remarqua une autre trace qui confirmait la première. Berlu n’avait plus qu’à suivre les indications mais son corps refusa de bouger. Elle ferma les yeux un instant, prit une profonde inspiration tout en rangeant la photographie dans son fourre-tout et se lança enfin à travers les bois. Au bout de dix minutes de course folle dans les branchages, Berlu arriva dans une clairière, au milieu de laquelle s’élevait les ruines d’une maisonnette encore plus délabrée que sur la photographie. Avec la légèreté d’une plume, la kunoichi sauta au sol. Une sueur froide lui parcourut l’échine. Elle se reprit aussitôt et fit un pas vers la bâtisse, ou plutôt ce qu’il en restait. Arrivée sur le seuil, elle arrêta ses pas et jeta un coup d’œil à l’intérieur. Vide, et pourtant lugubre. Une barre de fer couchée en travers l’empêchait d’avancer. Il lui fallait l’enjamber. Berlu se fit violence pour mouvoir son corps et lever sa main pour la poser sur la poutre verticale qui supportait autrefois la porte. Mais au moment où elle toucha la poutre, son cœur se mit à battre anormalement, son estomac se noua, ses forces l’abandonnèrent…

Le temps semblait figé : la nuit était tombée, plongeant la forêt dans une obscurité contre laquelle seule la lune luttait. Pas un bruit, rien pour venir troubler les ruines de cette mystérieuse cabane. Mais un vent froid, glacial, un de ces vents qui pénètrent le corps jusqu'aux os. Incapable de faire le moindre geste, la kunoichi semblait avoir cessé de respirer, comme si la mort venait de se présenter à elle. Le visage livide de Berlu trahissait un désespoir profond, une vulnérabilité affligeante, une âme perdue. Elle n'avait plus aucune sensation, ses yeux étaient vides. Elle entendit à peine les battements d'aile d'un hibou affolé. Son corps s'affaissait... Berlu ne sentait déjà plus les picotements qui lui parcouraient le bras droit, elle n'avait même pas conscience qu'un liquide sombre goutait le long de son bras.

Non, Berlu ! Pas ici, pas en territoire inconnu, pas en pleine forêt ! Ses paupières se fermaient... Réveille-toi ! Tiens bon, jounin de Kumo ! Elle perdait connaissance... Oh, hé, Berlu ! Tu vas pas nous faire tout un cinéma juste parce que tu as oublié d'enregistrer le dernier scan de Naruto avant de partir...

"RRRRAAAAHHHHHH PUREEEEEEEEE !"

[Berlu, femme des cavernes, pas savoir s'exprimer autrement que par "purée" ou "rah" ! Ahum, un peu de sérieux... Où j'en étais !? Ah oui.]

"RAH, purée ! Je savais bien qu'il ne fallait pas que j'accepte cette mission ! J'ai râté mon scan !!!!"

Le malaise laissait place à une rage sans égale. Mais il était trop tard pour le scan, la kunoichi n'avait plus qu'à accomplir sa mission à présent. En acceptant enfin la dure réalité, Berlu retrouva du même coup toute sa lucidité et toutes ses sensations. Les picotements qui la démangeaient ce faisient plus pressants. La kunoichi qui se savait parfaitement saine et sauve, tira un briquet d'une de ses poches et éclaira son bras afin de savoir ce qui la démangeait...

Malgré le peu de lumière, n'importe qui aurait pu distinguer les traits de la kunoichi se déformer en une moue mêlant à la fois surprise et déception. Et pour cause, des insectes lui courraient sur le bras. Pas n'importe quels insectes : des termites. D'un geste nonchalant, elle secoua le bras pour se débarrasser des bestioles. Au moins, elle connaissait à présent ce qui avait causé la destruction de la maisonnette. Restait à savoir qui avait construit cette batisse. Et Berlu avait l'intime conviction qu'il y avait mammouth sous gravillon. Car des paysans du coin n'aurait pas fait la grossière erreur de construire une maison dans un endroit envahi par des insectes nuisibles. Mais la nuit était déjà bien avancée et le briquet de la kunoichi allait bientôt être à court de gaz. Elle l'éteignit donc et alla trouver une branche confortable sur laquelle se reposer et guetter. Bien calée contre le tronc, les jambes repliées sous elle, la kunoichi ferma les yeux, puisque de toute façon, on n'y voyait rien, et tendit l'oreille au moindre bruit qui pouvait troubler la forêt endormie.

La nuit se passa sans évènement marquant, à part peut-être une chauve-souris qui passa en trombe sous le nez de la kunoichi, au risque de la faire choir de sa branche. Cependant Berlu se garda de faire la moindre remarque au volatile, elle souhaite absolument cacher sa présence. Son attente fut récompensée. Vers les quatre heures du matin, alors que l’aurore pointait à l’horizon, Berlu crut entendre le bruit d’une brindille casser sous le poids d’un être humain. Elle se redressa vivement, les mains prêtes à composer les signes d’un ninjutsu. Cinq minutes se passèrent, sans aucun autre bruit. Soudain, la kunoichi, de sa position élevée put voir un mouvement dans le taillis. Elle ne fut pas du tout étonnée de voir en sortir un ninja, apparemment un genin mais rien n’en était moins sûr. Embusquée comme le chat dans l’herbe haute, Berlu attendit que sa proie se rapproche encore. Pourtant, le félin dut revoir à la baisse son ambition en découvrant que derrière la souris venait un rat d’une taille gigantesque. Le jounin qui suivait le premier ninja avait du métier : Berlu n’avait en aucun cas senti sa présence, elle n’avait pas eu un seul instant conscience de son existence jusqu’à ce qu’elle le voit. La proie étant de taille, elle se ravisa donc, préférant voir quel tour les choses allaient prendre et attendre le bon moment pour frapper.

Et puis sa mission était avant tout de découvrir pourquoi et comment cette maison avait poussée du jour au lendemain. Peut-être qu’en laissant les deux ninjas agir à leur guise, elle découvrirait le fin mot de l’histoire.

"Sensei ! Pourquoi êtes-vous aussi prudent !? Dépêchez-vous !"

A peine avait-il parlé que le genin se prenait une pichenette bien sentie. Il réprima un cri et ses mains se portèrent aussitôt sur le sommet de son crâne dont il recoiffait sa chevelure ébouriffée par le coup de son maître. Son sensei prit alors la parole, mais contrairement au jeunot, il se contenta de murmurer, si bien que la kunoichi ne put comprendre la conversation. Elle vit seulement le genin baisser les yeux comme un enfant qu’on gourmande et acquiescer les remontrances de son maître d’un léger signe de tête. Le mot de brindille fut lâché suffisamment fort pour que Berlu l’entende. Elle devina dès lors ce qui s’était passé : le genin avait dû par mégarde marcher sur la brindille. Leur couverture mise en péril, le jounin avait dû l’envoyer en appât, au cas où quelqu’un les attende près de la maison en ruine. Il s’en était fallu de peu pour que la kunoichi tombe dans le panneau : heureusement, le genin avait encore gaffé. Elle les observa reprendre leur marche vers la maisonnette délabrée. Pendant que le jounin montait la garde, le genin entra dans la maison et en ressortit deux minutes plus tard avec les bras chargés de sacoches de cuir, pleines d’argent et d’objets volés, pensa Berlu.

*Je vois, une caverne d’Alibaba. Du crime organisé. Faut que je coince ces deux là avant qu’ils ne rejoignent le reste du groupe.*

"Sensei, on va vraiment s’attaquer à Kumo ?"

"Pas pour l’instant, on attend de voir comment va évoluer la situation. Si tout se passe bien, ça sera la guerre entre Kumo et Konoha et nous pourront agir à notre guise en profitant du trouble."

Le sang de la kunoichi ne fit qu’un tour. Elle avait saisi un kunai et plongé sur le genin. Tout alla si vite que le jounin n’eut pas le temps d’agir : les sacoches de cuir roulèrent et déversèrent leur contenu par terre, le genin se trouva plaqué au sol, un genou de la kunoichi entre les omoplates et la tête maintenue par la main ferme de son assaillante. Quant au jounin, il avait commis une lourde erreur en laissant le plus faible d’entre eux se faire attraper de la sorte. Deux solutions se présentaient à lui : soit il laissait le captif aux mains de la kunoichi en sachant pertinemment qu’elle ne le tuerait pas puisqu’elle voulait des renseignements mais qu’il était évident que son disciple avouerait tout ce qu’il sait. Soit il tuait lui-même son disciple avant qu’il ne parle et la kunoichi dans la foulée. Il était sur le point d’opter pour la seconde solution quand un clone de Berlu lui glissa un kunai sous la gorge.

La sanin était en position de force mais elle n’était pas tranquille pour autant. D’une parce qu’il se passait quelque chose d’anormal à Kumo et de deux parce que les acolytes des deux bandits n’allaient certainement pas tarder à venir en renfort. Elle décida d’y aller au bluff.

"Hé voilà, y a plus qu’à attendre le reste de l’équipe. Mais en attendant, vous allez tout me dire sur vos projets."

Comme elle s’y attendait, le jounin esquissa un sourire de défi. Sans sourciller, elle assomma le genin d’un coup sur la nuque et se dirigea vers le jounin tout en s’emparant d’un kunai. Dans chaque main. Son visage ne montrait aucune hésitation, elle avançait sur lui avec la ferme intention de le tuer. Et de toute façon, elle n’avait rien à perdre puisqu’il restait le genin. Le bandit perdit son sourire mais il garda son calme.

"Tu vas me tuer de sang froid avant que tes compagnons n’arrivent ?"

La kunoichi eut un sourire en coin et ses yeux brillèrent d’une flamme d’avidité. Avidité de savoir ce qu’il se passait, peu importe le moyen, peu importe le sang versé.

"J’ai toujours le gamin."

"Il ne te dira rien."

"Genjutsu, tu connais ?"

Un point pour la kunoichi qui n’était plus qu’à un mètre du scélérat quand elle croisa les kunais devant elle. Elle allait le pourfendre sans broncher. Le jounin non plus ne bronchait pas. C’était à celui qui craquerait le premier. Mais ce ne fut pas Berlu qui décroisa d’un geste d’une précision et d’une rapidité extraordinaire ses kunais, fendant du même coup le jounin qui réussit, au dernier moment, à se dégager de l’étreinte du clone et éviter que ces points vitaux ne soient touchés mais qui s’écroula, les genoux dans la poussière. Il perdait beaucoup de sang.

[Bon, je finis à l'arrache]

Bien qu’il fut en position de faiblesse, le ninja ne semblait pas vouloir parler. Il devait sans doute penser que ces acolytes ne tarderaient plus et quand ils seraient là, la kunoichi ne ferait pas long feu. Il toussa, cracha un peu de sang et tenta tant bien que mal de se relever. Berlu vit alors que la blessure qu’elle lui avait infligée n’était que superficielle et si elle voulait conserver son avantage, il lui fallait attaquer au plus vite. Mais elle n’en fit rien. Bien au contraire, elle rangea ses kunais, à la grande surprise du bandit.

"J’attends toujours. Vas-tu te décider à parler ?"

Apparemment, il tenait à garder le silence. Berlu soupira d’impatience. Elle ne maîtrisait pas le Genjutsu et pourtant, dans cette situation, ça lui aurait fait gagner du temps. Malheureusement, il lui fallait attendre les renforts. Juste à ce moment là, Quatre ninjas apparurent. Le bandit esquissa un sourire avant de se rendre compte que les nouveaux venus étaient… de Kumo ! C’était Ryuma accompagné de ses trois élèves devenus chunins : Aïchiro, Takeru et Ritsu, team que Berlu connaissait particulièrement bien et depuis longtemps. Ryuma s’avança vers la kunoichi tandis que ces trois élèves se regroupèrent autour du chunin qui reprenait connaissance. Ritsu entreprit de ramasser le butin éparpillé sur le sol en s’extasiant à chaque bijou qu’elle récoltait. Aïchiro la gourmanda puis aida Takeru à serrer les liens du chunin.

"Yo Berlu, désolé du retard mais on a rencontré un groupe de bandits en chemin. Besoin d’aide ?"

Comprenant que ça allait mal finir pour lui, le ninja blessé tenta de s’enfuir tant qu’il était encore temps. Mais la kunoichi avait deviné ses intentions : aussitôt sur lui, elle lui fit un croche pied pour le déséquilibrer et en profita pour bloquer ses mouvements en lui passant un bras derrière le dos et un kunai sous la gorge.

"Oui, et pas qu’un peu. Celui-ci fait sûrement parti de la bande que vous avez croisée et il semble qu’il sache pas mal de choses. Le problème…"

"Ok, ok, laisse moi faire."

Ryuma exécuta quelques signes et projeta un sort de Genjutsu sur le ninja qui devint aussi mou qu’un mollusque. Le sort fonctionnant à merveille, Berlu put relâcher son étreinte. Elle fit venir Ritsu et lui demanda de cicatriser les plaies qui saignaient toujours. Une fois l’hémorragie arrêtée, l’interrogatoire allait pouvoir commencer.

"Où se terre ton groupe, et combien êtes vous ?"

"2…"

"Il essaie de résister au genjustu."

"Tsss... Pas de temps à perdre moi, tu accouches ou je t’envoie en Enfer !"

A ces mots, les yeux du ninja se révulsèrent. Il eut des convulsions pendant quelques secondes et se calma soudainement. Etonnée, Berlu interrogea Ryuma du regard.

"Sais pas ce que tu lui as fait avant qu’on arrive mais tes menaces associées au genjutsu ont eu raison de sa volonté… C’est bon maintenant, il te dira tout ce que tu veux savoir."

"Ok, alors on reprend : où se terre ton groupe, combien êtes vous et quel niveau ?"

"12… km au… sud-ouest de Kumo… dans une grotte… à l’orée de la… forêt… on est 27… jounins et chunins… 5 genins"

"Mon équipe et moi en avons mis six hors service, deux équipes de jounins."

*Reste 26, dont 21 sont au moins chunins. A nous cinq, ça fait beaucoup quand même. Non, ce n’est pas le plus urgent. Je dois savoir ce qu’il entendait par une guerre entre Konoha et Kumo.*

"Vos plans ? Quel est le signal du début de l’opération ? Qui vous emploie ?"

Ryuma ne put s'empêcher de s'étonner de la vivacité d'esprit de la Kunoichi. Comment avait-elle deviné que ce groupe de mercenaires avait été employé. Il suivait avec intérêt l'interrogatoire.

"On… devait faire diversion… Deux ninjas nous ont proposés de piller… Kumo en profitant du trouble que soulèverait… leur supercherie... On ne… connaît pas leur identité… ni pour qui ils travaillent…"

"Quelle supercherie ?"

"Je… ne sais… pas… ils parlaient… de monter Konoha… contre Kumo…"

"Quand ?"

"ça a… déjà commencé…"

Ryuma et Berlu échangèrent un regard de surprise. Le jounin de Kumo mis fin à son sort de Genjustsu et plongea le bandit dans un profond sommeil. Mais ce qu’il venait d’entendre le laisser perplexe. Il ne pouvait pas concevoir que le Raikage se laisserait duper aussi facilement. Et la kunoichi partageait son point de vue. Il ne lui fallut même pas un quart de seconde pour décider de ce qu’elle allait faire.

"Ryuma, les bandits ne sont plus ma priorité, je retourne à Kumo !"

"Mais attends !"

"Si leur plan a fonctionné, c’est que Jiraya n’est pas à Kumo et le pire scénario, c’est qu’on ne se soit pas rendu compte de sa disparition ! De plus, Hokage Sama a déjà du se présenter aux Portes de Kumo : il possède le sang chaud mais ce n’est pas un imbécile. Je pense qu’il m’écoutera si je lui explique la situation et qu’il nous apportera son aide. Mais en attendant, il y a un risque pour qu'il déclenche une guerre. J’y vais, occupez vous du reste ici !"

La kunoichi fila à toute vitesse, sautant de branche en branche avec l’agilité d’un singe et la rapidité du guépard. Elle devait faire au plus vite : il en dépendait l’avenir de Kumo, et la vie de celui qui lui avait tout appris.

*Jiji, bon sang, mais dans quelle galère tu t'es fourré !?*

[et pour cette mission => 50 ryôs]

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